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Le Blog de l'Atelier
Cuivres et Bois !
Date :
08-12-2010
Chronique : c'est arrivé un 8 décembre...
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Ophicléide SARL
France
La musique, comme toute chose a un début et une fin. Pour les amateurs de rock, le 8 décembre est un jour qui cumule ces deux caractéristiques. Qui n'a jamais consulté l'éphéméride de son journal favori, pour voir les évènements marquant qui se sont produits en cette belle journée plusieurs années auparavant ? On laisse alors machinalement couler une goutte de café sur l'annonce de la naissance du président Tamoul en 1937, ou quelques miettes de croissant tacher le récit de la mort d'un obscur écrivain slovaque.
Et puis, il y a des jours où on ne peut s'empêcher d'avoir un petit pincement musical au coeur, en lisant les évènements du jour. Le 8 décembre fait partie de ces jours, pour moi. Vous n'avez pas pu y échapper en allumant votre radio ou en ouvrant votre journal : il y a 30 ans, Mark Chapman, un déséquilibré, assassinait John Lennon devant son appartement New Yorkais de Central Park. Sa mort marquait non seulement la fin d'une époque musicale, mais également le départ d'une icone de la mouvance pacifiste, et d'un des artistes les plus emblématiques de son temps. Bien sur, les Beattles avaient achevé leur route depuis plus de 10 ans, bien sur, le récit de ses aventures avec Yoko Ono relevait désormais plus de "Gala" ou "Voici" que d'une réelle capacité à changer le monde, mais qui n'a pas rêvé d'un monde plus utopique au son d'Imagine, ou en apercevant un piano blanc ? "You say you want a revolution" chantaient les Beattles, n'est-ce pas encore terriblement actuel ?
Mais il devait être écrit que le 8 décembre était un jour particulier pour la musique, puisqu'il est aussi le jour anniversaire de la naissance de Jim Morrisson, le cultissime chanteur des Doors, qui lui aussi avait à sa manière révolutionné le son du rock, et ce en dépit d'une trajectoire relevant plus de celle d'une comète que d'un long fleuve tranquille. Bien avant le "Allumer le feu" du plus célèbre des rockeurs belges exilés en suisse et adulés en France, le "Light my fire" des Doors avait une prégnance bien plus marquée. En ce jour de fête des lumières dans la capitale des Gaules (Lyon), on n'imagine pas invitation plus adaptée, et on en oublie presque qu'un politicien allemand à moustache publiait son "Mein Kampf" un triste 8 décembre 1825...
Et puis, il y a les oubliés de la musique, que certains musiciens n'ont heureusement pas effacé, comme par exemple Ruben Gonzalez, le pianiste cubain emblématique de "Buena Vista Social Club", qui s'est éteint le 8 décembre 2003. Alors "jouissons du jour présent, sans nous fier le moins du monde au lendemain", comme le veut la maxime d'Horace. Vous avais-je dit qu'il était né un 8 décembre ?
Et puis, il y a des jours où on ne peut s'empêcher d'avoir un petit pincement musical au coeur, en lisant les évènements du jour. Le 8 décembre fait partie de ces jours, pour moi. Vous n'avez pas pu y échapper en allumant votre radio ou en ouvrant votre journal : il y a 30 ans, Mark Chapman, un déséquilibré, assassinait John Lennon devant son appartement New Yorkais de Central Park. Sa mort marquait non seulement la fin d'une époque musicale, mais également le départ d'une icone de la mouvance pacifiste, et d'un des artistes les plus emblématiques de son temps. Bien sur, les Beattles avaient achevé leur route depuis plus de 10 ans, bien sur, le récit de ses aventures avec Yoko Ono relevait désormais plus de "Gala" ou "Voici" que d'une réelle capacité à changer le monde, mais qui n'a pas rêvé d'un monde plus utopique au son d'Imagine, ou en apercevant un piano blanc ? "You say you want a revolution" chantaient les Beattles, n'est-ce pas encore terriblement actuel ?
Mais il devait être écrit que le 8 décembre était un jour particulier pour la musique, puisqu'il est aussi le jour anniversaire de la naissance de Jim Morrisson, le cultissime chanteur des Doors, qui lui aussi avait à sa manière révolutionné le son du rock, et ce en dépit d'une trajectoire relevant plus de celle d'une comète que d'un long fleuve tranquille. Bien avant le "Allumer le feu" du plus célèbre des rockeurs belges exilés en suisse et adulés en France, le "Light my fire" des Doors avait une prégnance bien plus marquée. En ce jour de fête des lumières dans la capitale des Gaules (Lyon), on n'imagine pas invitation plus adaptée, et on en oublie presque qu'un politicien allemand à moustache publiait son "Mein Kampf" un triste 8 décembre 1825...
Et puis, il y a les oubliés de la musique, que certains musiciens n'ont heureusement pas effacé, comme par exemple Ruben Gonzalez, le pianiste cubain emblématique de "Buena Vista Social Club", qui s'est éteint le 8 décembre 2003. Alors "jouissons du jour présent, sans nous fier le moins du monde au lendemain", comme le veut la maxime d'Horace. Vous avais-je dit qu'il était né un 8 décembre ?
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