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Le Blog de l'Atelier
Cuivres et Bois !
Date :
01-11-2010
Les grands Facteurs : Theobald Boehm
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Ophicléide SARL
France
Et la révélation aura lieu au cours d'un concert donné par Charles Nicholson à Londres. Car si les flûtes anglaises de l'époque ne brillaient pas pour leur justesse, elles étaient en revanche d'une puissance alors inégalée : Theobald est sous le charme. Il étudie alors l'architecture de la perce, et découvre que les trous ne sont pas placés de la même manière que sur les instruments qu'il possède.
Il effectue alors une série de calculs sur la chaine acoustique, et sur la façon d'optimiser la perce, en définissant l'emplacement idéal de chaque trou. Ce faisant, la flûte devient injouable de façon naturelle, Boehm rajoute donc un clétage permettant à la fois de boucher tous les trous naturels, ainsi que les altérations, tout en facilitant le jeu de certaines notes, telles que le si bémol, ou les fa et do bécarres. C'est ainsi que nait en 1832 la flûte "système Boehm", qui deviendra la norme, malgré l'opposition de l'école française.
En 1847, Theobald avance encore dans l'innovation, en créant la première flûte en métal. Ses multiples découvertes ne se limiteront pas à la flûte, puisqu'on lui doit également des contributions à la manufacture des pianos, à celle des boites à musiques, mais aussi des locomotives-vapeur ou encore des télescopes. C'est cependant dans le domaine des instruments à vent que son travail sera le plus repris, avec l'adaptation de son système aux clarinettes et hautbois, par un facteur français : Louis-Auguste Buffet. Mais ce sera l'objet d'un prochain récit...
Il effectue alors une série de calculs sur la chaine acoustique, et sur la façon d'optimiser la perce, en définissant l'emplacement idéal de chaque trou. Ce faisant, la flûte devient injouable de façon naturelle, Boehm rajoute donc un clétage permettant à la fois de boucher tous les trous naturels, ainsi que les altérations, tout en facilitant le jeu de certaines notes, telles que le si bémol, ou les fa et do bécarres. C'est ainsi que nait en 1832 la flûte "système Boehm", qui deviendra la norme, malgré l'opposition de l'école française.
En 1847, Theobald avance encore dans l'innovation, en créant la première flûte en métal. Ses multiples découvertes ne se limiteront pas à la flûte, puisqu'on lui doit également des contributions à la manufacture des pianos, à celle des boites à musiques, mais aussi des locomotives-vapeur ou encore des télescopes. C'est cependant dans le domaine des instruments à vent que son travail sera le plus repris, avec l'adaptation de son système aux clarinettes et hautbois, par un facteur français : Louis-Auguste Buffet. Mais ce sera l'objet d'un prochain récit...
Il est certains facteurs dont on peut dire qu'ils ont constitué une charnière dans la carrière d'un instrument : c'est incontestablement le cas de Theobald Boehm (1794-1881) pour la flûte traversière !
En effet, ce fils d'orfèvre, né au tournant du XIXème siècle en Bavière, tirera profit de ses années passées à sillonner les routes d'Europe en tant que flûtiste virtuose pour s'imprégner des différentes architectures usitées par les facteurs d'instruments de l'époque.
En effet, ce fils d'orfèvre, né au tournant du XIXème siècle en Bavière, tirera profit de ses années passées à sillonner les routes d'Europe en tant que flûtiste virtuose pour s'imprégner des différentes architectures usitées par les facteurs d'instruments de l'époque.
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